La tension montait samedi à Alep au lendemain d'un double attentat sanglant dans cette ville, la deuxième de Syrie, jusque là peu touchée par la contestation, pendant que le régime poursuivait son pilonnage sur Homs (centre) et Zabadani.
Une flambée de violences confessionnelles dans le Liban voisin fait parallèlement craindre un débordement de la crise hors des frontières.
A Homs (centre), "capitale de la révolution" qui subit une offensive des forces armées depuis une semaine, quatre personnes, dont une femme, ont été tuées samedi dans le pilonnage continu du quartier de Baba Amr ainsi que dans des tirs de mitrailleuses lourdes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Selon les militants, plus de 450 personnes ont péri à Homs depuis le début de l'offensive sur la ville le 4 février.
Ailleurs, deux personnes ont été tuées samedi à Deraa (sud) et Damas, et trois autres à Zabadani, a affirmé l'OSDH, précisant que l'armée déployée massivement poursuivait le bombardement de cette ville proche de Damas.
Dans la capitale Damas, un général de l'armée syrienne a été abattu samedi matin par un "groupe terroriste", selon les médias officiels, un fait rarissime, si confirmé.
En décembre et janvier, des attentats suicide avaient touché Damas, faisant quelque 70 morts. Comme pour Alep, le régime et l'opposition s'étaient mutue