La Ligue arabe va fournir un soutien politique et matériel à l’opposition syrienne et demander au Conseil de sécurité la formation d’une force conjointe ONU-Arabes pour mettre fin aux violences en Syrie, les militants dénonçant une grave crise humanitaire à Homs.
L'organisation panarabe va «ouvrir des canaux de communication avec l'opposition syrienne et lui fournir toutes les formes de soutien politique et matériel», d'après le communiqué final d'une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères dimanche au Caire.
Dans le même temps, elle «met fin à la mission» de ses observateurs en Syrie, dont le chef controversé, le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, avait annoncé quelques heures auparavant sa démission.
En revanche, la Ligue va «demander au Conseil de sécurité d'adopter une résolution pour la formation d'une force de maintien de la paix arabo-onusienne conjointe pour superviser l'application du cessez-le-feu», selon ce texte.
L’organisation panarabe appelle en outre ses membres à rompre leurs relations diplomatiques avec la Syrie.
«Premiers pas» vers la chute du régime
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a indiqué dimanche à son homologue de la Ligue arabe Nabil al-Arabi qu’il reviendra au Conseil de sécurité de statuer sur les décisions prises par les ministres arabes au Caire.
Le Liban a exprimé des réserves sur l’ensemble du communiqué, l’Algérie sur deux articles, dont celui appelant à former une force arabo-onusienne.
Damas a, sans surprise, refusé «