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Casques bleus en Syrie : la France planche sur le dossier

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Après avoir exclu toute intervention militaire extérieure en Syrie, Paris rejoint ses partenaires de l'ONU afin d'étudier toutes les options mises sur la table par la Ligue arabe.
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publié le 14 février 2012 à 15h48

La France, qui avait exclu lundi «toute intervention à caractère militaire extérieure» en Syrie, a rejoint mardi ses partenaires de l'ONU pour étudier en détail le souhait de la Ligue arabe d'y voir déployer une mission de Casques bleus.

«La France étudie avec ses partenaires à New York toutes les options mises sur la table par la Ligue arabe», y compris l'envoi de Casques bleus, a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.

«Nous comprenons qu'il y a plusieurs options possibles s'agissant de Casques bleus tels que présentées par la Ligue arabe. Tout cela est en cours de discussions, en cours de précisions», a ajouté le porte-parole. «Des Casques bleus, pour quoi faire? Pour appuyer une opération humanitaire? Pour observer un cessez-le-feu? Pour appuyer un processus de transition démocratique? Tout cela doit être précisé à New York», a poursuivi Bernard Valero.

Lundi, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, interrogé sur un éventuel envoi de Casques bleus français en Syrie, avait répondu par une mise en garde contre «toute intervention à caractère militaire extérieure» en Syrie, après la proposition par la Ligue arabe d'une mission conjointe ONU-Arabes.

Mardi, son porte-parole a reconnu la nécessité d'«en parler avec les pays de la Ligue arabe, pour qu'ils pré