Dans son enquête sur le carnage qui a fait 77 morts en Norvège au mois de juillet, la police a sollicité l'assistance de la justice française et de Facebook afin de mieux cerner la personnalité de leur auteur Anders Behring Breivik.
Près de sept mois après les pires attaques commises dans le pays depuis la Guerre, les enquêteurs souhaitent toujours entendre le père de l'extrémiste de droite, Jens Breivik, un ancien diplomate qui a pris sa retraite en France.
«Nous avons envoyé une demande d'entraide judiciaire et nous espérons pouvoir l'auditionner avant le début du procès» le 16 avril, a déclaré mardi le procureur de la police Paal-Fredrik Hjort Kraby dans un entretien téléphonique.
«Il ne veut pas venir en Norvège ni se rendre à l'ambassade ou dans un consulat où nous pourrions l'interroger et nous avons donc dû solliciter l'assistance des autorités françaises», a-t-il dit.
Les enquêteurs souhaitent donc que le septuagénaire puisse être entendu, en leur présence, par la police française.
«Le père n'a pas vu le suspect depuis plusieurs années, il n'a pas vécu avec lui depuis l'âge d'un an et il est donc périphérique mais il est tout de même important pour comprendre le personnage», a expliqué M. Hjort Kraby.
Après la séparation de ses parents peu après sa naissance, Behring Breivik a grandi avec sa mère et sa demi-soeur qui ont, elles, déjà é