Lundi en fin de journée, la femme d’un attaché de défense israélien en Inde quitte l’ambassade de son pays située dans un quartier résidentiel de New Delhi pour aller chercher ses enfants à l’école. Alors que son chauffeur s’est arrêté à un carrefour, une moto passe furtivement à leur hauteur et une bombe est plaquée sur le côté de la voiture diplomatique. L’engin explose quelques secondes plus tard, blessant grièvement la femme aux jambes et plus légèrement le chauffeur.
Pratiquement au même moment, à des milliers de kilomètres de là, une bombe est retrouvée, puis désamorcée, dans la voiture d’un diplomate israélien à Tbilissi, en Géorgie. Enfin, le lendemain, des explosions retentissent dans un immeuble de Bangkok. Trois hommes en sortent précipitamment, l’un jette un engin explosif contre un taxi qui refuse de le prendre ; un autre lance une bombe contre des policiers et a les jambes arrachées par son projectile qui rebondit contre un arbre.
Mode opératoire. Pour les autorités israéliennes, cela ne fait aucun doute, l'Iran est responsable de ces attaques, le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, qualifiant hier Téhéran de «plus grand exportateur de terrorisme au monde». Outre des passeports iraniens découverts sur deux des activistes arrêtés puis inculpés par les autorités thaïlandaises, le mode opératoire des attentats et la période choisie dévoilent pour les observateurs une incontestable piste iranienne. «Les Iraniens nous font pas