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Libération

Juppé voit un «début d'ouverture» de l'Iran sur le nucléaire

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Le ministre des Affaires étrangères fait allusion à la lettre envoyée par Téhéran à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui réclamait des informations sur le programme nucléaire du pays.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, le 20 janvier à Paris (Photo Martin Bureau. AFP)
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publié le 16 février 2012 à 17h14

La lettre de Téhéran à la chef de la diplomatie européenne, la Britannique Catherine Ashton, sur le nucléaire montre un «début d'ouverture» de l'Iran, a estimé le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, jeudi à Vienne, à quelques jours d'une nouvelle mission en Iran de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Cette lettre «reste à nos yeux encore ambiguë, mais elle constitue vraisemblablement un début d'ouverture de la part de l'Iran, qui se dit prêt à parler de son programme nucléaire», a déclaré lors d'une conférence de presse Alain Juppé, qui participe à Vienne à une conférence sur la lutte contre le trafic de drogue en Afghanistan, organisée par l'Organisation des Nations Unies (ONU).

«Nous aurons l'occasion de tester la sincérité de l'Iran à l'occasion de la mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique» a-t-il poursuivi.

Après une première visite fin janvier, une nouvelle délégation de haut niveau de l'AIEA doit se rendre en Iran les 20 et 21 février pour lever les ambiguïtés et répondre aux questions sur «une possible dimension militaire» de ses activités nucléaires.

«Pour la France, la première étape ne saurait être la levée des sanctions à titre de pré-condition. C'est à l'Iran de faire, le premier, la démonstration de sa bonne volonté», a prévenu Alain Juppé.

L'AIEA enquête depuis des années sur le programme nucléaire iranien, dont les Occidentaux soupçonne qu'il soit à vocation militai