Quelques jours après les vetos russe et chinois qui avaient provoqué la colère des Occidentaux et d’une grande partie du monde arabe, une nouvelle tentative pour condamner la répression en Syrie a lieu à l’ONU. L’Assemblée générale doit en effet voter aujourd’hui un projet de résolution, non contraignant, à la différence de ceux approuvés par le Conseil de sécurité.
Cessez-le-feu. La Russie, principal soutien avec la Chine du régime du président Bachar al-Assad, s'est déclarée prête à étudier la proposition de la Ligue arabe de déployer une force conjointe ONU-Arabes en Syrie, tout en jugeant qu'un cessez-le-feu préalable à l'envoi de soldats de maintien de la paix était nécessaire. Une position partagée par Pékin, qui a dépêché en Egypte un émissaire, Li Huaxin, pour s'entretenir avec Nabil al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue arabe. Appelant la Syrie à mettre un terme «immédiat» aux violences, la vice-ministre chinoise des Affaires étrangères, Cui Tiankai, qui accompagnait Xi Jimping, le probable futur numéro 1 chinois lors de sa visite aux Etats-Unis hier, a souligné que la Chine «attachait une grande importance au rôle joué par la Ligue arabe dans la recherche d'une solution politique au problème syrien».
De son côté, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a exhorté hier les Nations unies à s'impliquer non seulement sur le plan politique, «mais aussi sur le plan humanitaire». Il a appelé de ses vœux l'ouvertur