Menu
Libération

Yannick Jadot relaxé après avoir dit qu'Ali Bongo était un dictateur

Article réservé aux abonnés
Le tribunal correctionnel de Paris relaxe l'ancien porte-parole d'Eva Joly, poursuivi pour diffamation par le président du Gabon.
Yannick Jadot est relaxé, après avoir déclaré que le président du Gabon Ali Bongo était un dictateur. (REUTERS)
par
publié le 16 février 2012 à 15h34

Yannick Jadot, l'ex-porte-parole de la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle Eva Joly, qui était poursuivi par le président du Gabon, Ali Bongo Ondima, pour avoir dit qu'il était un «dictateur», a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Paris.

«Ali Bongo tentait d'acquérir un brevet de vertu grâce à la justice française», a réagi Yannick Jadot dans un communiqué. «Il a cherché à convaincre» les opinions publiques internationale et gabonaise «que, malgré les violations constantes de toutes les libertés et la prédation organisée, il prétendait être un démocrate éclairé, et non pas un dictateur».

L'eurodéputé EELV dit espérer que «cette décision va stopper les tentatives d'intimidation du pouvoir Bongo contre celles et ceux qui, parfois au péril de leur personne, dénoncent la réalité politique à laquelle sont confrontés les Gabonais».

Pour l'écologiste, «un an après le début du printemps arabe, Ali Bongo redoute probablement de plus en plus que le souffle démocratique d'Afrique du Nord traverse le Sahara et se propage dans son pays!»

Le 16 juillet 2011, Yannick Jadot avait critiqué dans Libération la parade militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysée