Des dizaines de milliers de manifestants défilaient vendredi à travers la Syrie pour réclamer la chute du régime, qui s'acharnait contre la ville rebelle de Homs, quelques heures après un vote à l'Assemblée générale de l'ONU condamnant la répression.
Sourd à ces appels, le régime restait implacable : ses forces ont à nouveau tiré sur les manifestants de ce «Vendredi de la résistance populaire» qui doit, selon les militants, lancer une «nouvelle étape» dans leur révolte réprimée au prix de milliers de morts en onze mois.
Plusieurs manifestations réclamant la chute du régime ont eu lieu à Damas, jusqu'à présent relativement peu touchée en son centre par la révolte, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Un manifestant a été tué et 12 autres blessés, dont plusieurs grièvement, quand les forces de sécurité ont tiré pour disperser la foule dans le quartier de Mazzé, dans l'ouest de Damas. Et l'armée quadrillait d'autres quartiers de la capitale, selon la même source.
Dans la province de Deraa (sud), plus de 10 000 personnes ont défilé à Daël, et d'autres manifestations ont eu lieu à Jassem, Inkhel, Nimr et al-Hara où les forces de sécurité ont tiré sur les manifestants, faisant un mort et des blessés, a ajouté l'OSDH.
Des manifestations massives ont également eu lieu dans la province d'Idleb (nord-ouest) après la prière de la mi-journée, a ajouté l'organisation basée au Royaume-Uni.
Au total, les violences ont fait 9 morts vendredi, dont un sol