La Libye célèbre vendredi le premier anniversaire du soulèvement qui a entraîné la chute de Mouammar Kadhafi au milieu de mesures de sécurité exceptionnelles pour prévenir d'éventuelles attaques de partisans de l'ancien régime.
Aucun programme officiel n'est prévu pour marquer le premier anniversaire de la révolution, par «respect pour les familles des martyrs, les blessés et les disparus», selon les nouveaux dirigeants du pays. Le gros de la fête nationale est prévu après la prière de vendredi, jour de repos hebdomadaire en Libye.
Mais des célébrations spontanées ont commencé depuis mercredi dans plusieurs villes du pays, notamment à Benghazi (est) en souvenir de la première manifestation contre le régime, étincelle de la rébellion le 15 février 2011 avant le mouvement plus organisé du 17 février.
Il s'agissait essentiellement de proches de victimes du massacre de 1996 dans la prison d'Abou Slim à Tripoli, qui dénonçaient l'arrestation de leur avocat, Fathi Tarbel, aujourd'hui ministre de la Jeunesse et des Sports.
Le mouvement, devenu conflit armé, a fait des milliers de morts et de blessés et a abouti à la chute du colonel Kadhafi fin août et à sa mort le 20 octobre.
Pour l'occasion, les autorités ont annoncé l'octroi de 2 000 dinars libyens (soit 1 760 dollars) à chaque couple marié et 200 dinars pour chaque enfant.
Pétards et klaxons
Agitant le drapeau de la nouvelle Libye, vert, rouge et noir, les habitants de Benghazi et de Tripoli ont fêté à coups de pétards et de klaxons le premier