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Repères. Syrie

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publié le 20 février 2012 à 0h00

Les sanctions internationales pèsent lourdement sur l’économie syrienne

Selon un homme d’affaires local, cité par la BBC, il n’y a plus de tourisme depuis avril. Le secteur représentait 15 % du PIB. Depuis novembre, les exportations de pétrole (30 % du PIB) ont cessé. Les réserves en devises de la banque centrale sont passées de 18 milliards d’euros à 8 milliards.

6 000 personnes ont été tuées en Syrie en six mois, dont quatorze dimanche, selon l'Observatoire des droits de l'homme, une ONG basée à Londres.

A Damas Les forces syriennes ont été déployées hier pour contrer toute contestation après l'appel à la désobéissance civile lancé aux habitants de la capitale.

A Homs Des bombardements intenses ont repris contre le quartier de Bab Amro. De nouveaux renforts ont été acheminés, faisant craindre une offensive massive imminente.

L’Égypte prend ses distances

Le Caire a décidé hier de rappeler son ambassadeur à Damas. Le diplomate restera au Caire «jusqu'à nouvel ordre», selon le ministère des Affaires étrangères. L'Egypte avait appelé mercredi à «un changement pacifique et réel» en Syrie.

«Les unités militaires d'élite composées ou contrôlées par les alaouites se battront jusqu'au bout, car elles n'ont pas envie de subir le sort des harkis.» Le géographe Fabrice Balanche directeur du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée e