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Libération

La journaliste du «Figaro» blessée à Homs demande à être évacuée «au plus vite»

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Dans une vidéo postée sur Youtube, Edith Bouvier, qui souffre d'une double fracture au fémur, demande un cessez-le-feu et une évacuation immédiate. A Paris, sa rédaction exprime ses «plus vives» inquiétudes.
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publié le 23 février 2012 à 16h11
(mis à jour le 23 février 2012 à 17h06)

L'incertitude sur le sort d'Edith Bouvier, reporter blessée mercredi à Homs (Syrie), suscitait jeudi les «plus vives préoccupations» de la rédaction du Figaro qui demande aux autorités syriennes de faciliter son évacuation.

La Société des Journalistes (SDJ) du Figaro «demande instamment aux autorités syriennes de faciliter l'évacuation d'Edith dans les meilleurs délais, afin qu'elle puisse recevoir les soins dont elle a besoin», selon un communiqué diffusé mercredi.

L'association «exprime ses plus vives préoccupations au sujet du sort d'Edith Bouvier, grièvement blessée en Syrie alors qu'elle effectuait son travail de reporter au service des lecteurs du Figaro».

Une intervention chirurgicale nécessaire

Dans une vidéo des insurgés mise en ligne jeudi sur Youtube, la journaliste déclare elle-même :«Bonjour, je suis Edith Bouvier, journaliste française en reportage en Syrie avec un groupe de journalistes. Nous sommes jeudi 23 février, il est presque 15 heures. Nous avons été blessés dans une attaque hier avec un groupe de journalistes, dans laquelle Marie Colvin et Rémi Ochlik ont été tués», dit-elle au début de la vidéo.

«Moi j'ai la jambe cassée au niveau du fémur (...). J'ai besoin au plus vite d'être opérée. Ici, les médecins nous ont très bien traités, autant qu'ils le peuvent, seulement ils ne peuvent pas pratiquer d'opération chirurgicale», explique-t-elle.

«J'ai besoin au plus vite de la mise en place d'un cessez-le-feu, d'une voiture médicalisée ou en tout