Menu
Libération

Syrie : le «cri de détresse» de Homs bombardée

Article réservé aux abonnés
Capture d'écran d'une vidéo YouTube, montrant l'immeuble partiellement détruit qui abritait le centre de presse, le 22 février à Homs. (Photo AFP)
par
publié le 23 février 2012 à 11h02
(mis à jour le 23 février 2012 à 11h34)

Les quartiers rebelles de la ville de Homs (centre) étaient violemment bombardés par les forces du régime syrien ce jeudi, notamment à Bab Amro (ou Baba Amr), secoué par des explosions «terrifiantes», selon des militants qui disent lancer un «dernier cri de détresse».

«Nous lançons un dernier cri de détresse. Les gens, s'ils ne sont pas tués par les bombardements, vont mourir de faim et de soif», affirme Omar Chaker, militant sur place.

«Bab Amro, ainsi qu'une partie du quartier d'Inchaat, sont bombardés depuis 7 heures du matin et des tirs de mortier sont tombés sur Khaldiyé», indique de son côté Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

«On entend des explosions terrifiantes, effroyables», rapporte de son côté Hadi Abdallah, un militant local de la «Commission générale de la révolution syrienne». «Plus les condamnations (internationales) se succèdent, plus le bombardement s'intensifie», commente-t-il.

Le centre de presse visé

Les quartiers de cette ville stratégique du centre de la Syrie sont bombardés sans relâche depuis le 4 février par les forces du régime du président Bachar al-Assad.

«Aujourd'hui, nous n'arrivons pas à joindre une dizaine de militants, ni via Skype (téléphone par Internet), ni via Thuraya (téléphone satellitaire)», précise par ailleurs le militant.

«Nous rec