La conférence des amis du peuple syrien réunie vendredi à Tunis a appelé à l’arrêt immédiat des violences et à de nouvelles sanctions pour faire plier le régime de Damas, mais a temporisé sur le déploiement d’une force conjointe arabe/ONU de maintien de la paix.
Le groupe, qui comprend une soixantaine de pays arabes et occidentaux, mais qui est boycotté par Moscou et Pékin, a également reconnu le Conseil national syrien (CNS) comme «un représentant légitime des Syriens qui cherchent un changement démocratique pacifique». Il s'est engagé à fournir «un soutien effectif» à l'opposition, sans plus de précisions.
En outre, le groupe somme le régime de Damas de «permettre l'accès libre et sans entraves des agences humanitaires» dans les régions les plus touchées par la répression, notamment dans la ville de Homs (centre), pilonnée depuis trois semaines par l'armée syrienne.
Parmi les sanctions proposées contre le régime de Damas figurent «l'interdiction de voyage des membres du régime, le gel de leurs avoirs, l'arrêt de l'achat des hydrocarbures syriens, la réduction des liens diplomatiques avec le régime syrien».
Le président américain Barack Obama s'est dit «encouragé» par l'unité internationale qui s'est manifestée à la conférence de Tunis et s'est déclaré prêt à prendre «tous les outils disponibles pour empêcher les massacres» en Syrie. Il a également appelé à adresser «un message clair» au président syrien Bachar al-A