Les négociations de la Croix-Rouge internationale avec les autorités et les opposants syriens ont repris dimanche en vue d'évacuer les blessés, dont deux journalistes occidentaux blessés, du quartier rebelle de Baba Amr à Homs toujours pilonné par l'armée syrienne.
Les négociations, impliquant également le Croissant rouge syrien (CRAS), et "suspendues samedi soir ont repris ce matin avec la ferme volonté d'aboutir", a affirmé un diplomate occidental en poste à Damas.
Samedi, près de douze heures de discussions n'avaient pas permis l'évacuation des personnes ayant un besoin urgent de soins du quartier de Baba Amr, notamment les deux journalistes française et britannique blessés, et le transfert des dépouilles de leurs deux confrères tués.
Une journaliste étrangère impliquée dans ces négociations avait affirmé samedi à l'AFP qu'à deux reprises les ambulances du Croissant rouge syrien étaient arrivées à Baba Amr mais avaient été bloquées par des membres de l'Armée syrienne libre (ASL), formée de militaires dissidents.
L'ASL a accusé le régime d'avoir arrêté neuf blessés évacués la veille mais le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a enquêté et "cela s'est avéré totalement faux", avait-elle ajouté.
Le CICR et le CRAS avaient réussi vendredi pour la première fois à évacuer sept blessés et vingt femmes et enfants malades de Baba Amr, un quartier anti-régime pilonné depuis plus de trois semaines par l'armée, mais pas les journalistes occidentaux.
L'Américaine Marie Colvin, gran