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La délégation syrienne se retire du débat à l'ONU, qualifié de «stérile»

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Le Conseil des droits de l'homme organise ce mardi à Genève un débat urgent sur la situation en Syrie, pour tenter de faire cesser la répression.
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publié le 28 février 2012 à 12h44
(mis à jour le 28 février 2012 à 13h26)

La délégation syrienne auprès des Nations unies à Genève a dénoncé la tenue d'un débat urgent sur la Syrie au sein du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève, et a quitté la salle après avoir avoir déclaré son «retrait de ce débat stérile».

«Considérant que le véritable objet de cette session est d'attiser la flamme du terrorisme dans mon pays (...), ma délégation déclare son retrait de ce débat stérile», a déclaré le représentant syrien auprès de l'ONU, Faysal Khabbaz Hamoui, expliquant que sa délégation ne reconnaît pas la «légitimité de cette session, ni celle d'aucune résolution malveillante».

Auparavant, la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a exigé devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» en Syrie afin de mettre fin aux violences et permettre à l'ONU de venir en aide aux populations.

«Il doit y avoir un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour mettre fin aux combats et bombardements», a déclaré Navi Pillay, s'exprimant dans un «débat urgent» sur la Syrie devant les 47 Etats membres du Conseil.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, a jugé mardi «important» que le gouvernement syrien coopère avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui a demandé une trêve quotidienne d'au moins deux heures et souhaite évacuer les blessés.

«Crise humanitaire»

«Bien qu'il reste difficile de déterminer avec précision le nombre d