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Les naufragés français du «Concordia» se joignent à la «class action» américaine

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Les avocats des rescapés français rejoignent l'action collective engagée aux Etats-Unis en janvier, tout en se défendant de vouloir «faire du racolage».
Le Costa Concordia le 14 janvier après avoir fait naufrage au large de l'île du Giglio, en Italie (Photo Filippo Monteforte. AFP)
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publié le 2 mars 2012 à 15h48

Les avocats des victimes françaises du Concordia, ayant choisi de se joindre à la «class action» (plainte en nom collectif) engagée aux Etats-Unis pour obtenir des indemnités, se sont défendus vendredi de vouloir faire du «racolage».

Il ne s'agit «ni de faire du marchandage, ni de faire du racolage», a déclaré, lors d'une conférence de presse à Paris, Me Yamina Belajouza, qui défend trois victimes du naufrage du navire Costa, près des côtes italiennes en décembre 2011, dont deux ont choisi cette procédure.

«Les victimes ne font pas d'avance de fonds« et «si la procédure n'aboutit pas, le risque est entièrement supporté par les cabinets d'avocats», a-t-elle ajouté en précisant que si la «class action» était couronnée de succès, les avocats toucheraient 25 % des gains.

Aux Etats-Unis, un cabinet d'avocat a déposé en janvier une plainte en nom collectif («class action») contre Costa Crociere.

Une cinquantaine de victimes françaises, selon trois avocats français, présents à la conférence de presse, ont décidé de s'y joindre, espérant, une indemnisation de l'ordre, selon eux, de «100 000 à 150 000 euros».

«Réparation supérieure»

Selon l'avocat toulonnais Frédéric Casanova, qui représente 12 naufragés, «la somme peut monter à 700 000 euros si la victime a perdu un proche».

Pour expliquer leur démarche, les avocats partisans de la «class action» américaine - une procédure qui n'existe pas en France - ont fait valoir que