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Libération

Le site militaire de Parchin au centre des interrogations occidentales

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L’AIEA veut inspecter l’installation qui pourrait permettre à l’Iran de préparer la bombe.
publié le 7 mars 2012 à 0h00

S'il y a un consensus au sein des factions qui se disputent le pouvoir en Iran, c'est bien sur le dossier nucléaire. C'est pourquoi la sévère défaite des partisans de Mahmoud Ahmadinejad aux élections législatives du 2 mars ne changera rien aux intentions du régime de poursuivre son programme. Ainsi, c'est toujours la même direction qui est en charge des discussions avec les pays occidentaux, en particulier son principal négociateur, Saïd Jalili. C'est d'ailleurs lui qui a proposé, dans un courrier daté du 14 février, que les pourparlers reprennent «au plus vite» après plus d'un an de blocage, Téhéran ayant de «nouvelles initiatives» à proposer à ses interlocuteurs, les «5 + 1» (les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne).

S’agit-il d’une offre sérieuse ? Moscou veut le croire et a insisté pour que ses partenaires s’engagent dans un nouveau round de discussions, le troisième depuis le début de l’année. Hier, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a proposé à Saïd Jalili, au nom du groupe des 5 + 1, de reprendre les discussions sur son programme nucléaire, sans préciser de date ou de lieu pour la reprise de ces pourparlers.

«Coup de bluff». Ce n'est sans doute pas un hasard si la proposition de négociations de Téhéran intervient juste après l'annonce de ses récentes avancées. Le mois dernier, l'Iran avait déclaré avoir mis sur un pied une troisième génération de centrifugeuses capables de raf