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Libération

Pour Londres, la crise ne doit pas geler l'élargissement de l'Union européenne

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En Lettonie, le ministre britannique aux Affaires européennes se dit hostile à un moratoire sur les nouvelles adhésions à l'UE. Son homologue letton veut poursuivre le processus dans les Balkans et avec la Turquie.
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publié le 8 mars 2012 à 14h30

Le Royaume-Uni s'oppose à l'idée d'un moratoire sur l'élargissement de l'UE que certains voudraient imposer en raison de la crise financière, a déclaré jeudi à Riga le ministre britannique aux Affaires européennes, David Lidington.

«Le principe semble clair pour nous : s'il s'agit d'un pays européen et s'il respecte pleinement les critères d'adhésion à l'UE, il a le droit de devenir membre de l'UE sans que des "si" et des "mais" lui soient opposés», a déclaré le ministre à la presse.

«Nous rejetons l'idée selon laquelle après l'adhésion de la Croatie il devrait y avoir une sorte de pause artificielle dans la poursuite de l'élargissement de l'UE», a déclaré le ministre à l'issue d'un entretien avec son homologue letton Edgars Rinkevics.

La Lettonie, ainsi que plusieurs anciens pays communistes, a adhéré à l'UE en 2004 quand elle est passée de 15 à 25 membres, avant l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie en 2007.

La crise économique a fait naître dans certaines capitales occidentales «une fatigue» concernant la poursuite de l'élargissement. L'entrée de la Croatie, prévue en juillet 2013, témoigne du ralentissement du rythme.

Le président de la Lettonie Andris Berzins a récemment appelé à ne pas changer de règles d'adhésion pour les nouveaux candidats. «Si on exige d'un pays des conditions précises et si ce pays les a remplies, il faut lui dire oui, sans discuter», a-t-il dit dans un entretien à l'AFP.

Tout comme le Royaume-Uni,