C'est un anniversaire amer. Il y a un an, le peuple syrien commençait à se soulever contre la dictature de Bachar al-Assad, dans la lignée du «printemps arabe» initié en Tunisie et en Egypte. Un an plus tard, Al-Assad continue à réprimer sans relâche les contestataires, sous le regard impuissant de la communauté internationale. Plus de 8 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du soulèvement selon les Nations unies, sans parler des disparitions non recensés et des multiples cas de torture. Retour sur les grandes étapes du soulèvement et de sa répression.
2011
15 mars Un rassemblement a lieu à Damas, la capitale, pour «une Syrie sans tyrannie». De premières images sont diffusées sur Al Jezira.
18 mars Trois manifestants sont tués par les forces de sécurité à Deraa, dans le Sud, alors que 3 000 à 4 000 personnes réclament des réformes à la sortie de la grande prière du vendredi à la mosquée Omari. Ils exigent également la libération de quinze enfants emprisonnés pour avoir écrit des graffiti inspirés des révolutions égyptienne et tunisienne sur des murs de la ville.
30 mars Au lendemain d'une nouvelle vague de manifestations dans plusieurs villes, Bachar al-Assad sort de son silence dans un discours au Parlement retransmis par la télévision syrienne. Il accuse une «minorité» de tenter de semer le chaos à Deraa.
18 août Barack O