La France, la Cour pénale internationale (CPI) et la Libye ont demandé l’extradition du colonel libyen Abdallah al-Senoussi, ex-chef des renseignements de Muammar al-Kadhafi, accusé de multiples crimes, et arrêté à Nouakchott où il continuait d’être entendu dimanche par la police mauritanienne.
La Mauritanie a reçu dimanche de la France et de la CPI deux demandes en ce sens. Interpol a ensuite relayé la demande libyenne d’arrestation pour extrader cet ancien pilier du régime de Muammar al-Kadhafi.
«Pour le moment, deux demandes ont été reçues par la Mauritanie : une de la France arrivée samedi, et la seconde de la CPI, parvenue au gouvernement mauritanien dimanche», a affirmé un responsable mauritanien de la sécurité.
Interpol a envoyé à ses 190 pays membres une demande d'arrestation pour extradition, à la requête de Tripoli. Cette demande vise différentes fraudes dont «le détournement de fonds publics et l'abus de pouvoir pour un bénéfice personnel», a annoncé l'organisation policière internationale basée à Lyon (France) dans un communiqué.
Elle s'ajoute à une précédente demande visant le colonel Al-Senoussi, émise à la requête de la CPI pour «crimes contre l'humanité».
Interpol «s'est engagé à soutenir les efforts de la Libye dans son objectif de reconstruire le pays et d'établir un Etat de droit».
Tripoli avait annoncé ce samedi avoir demandé à la Mauritanie l’extradition d’Al-Senoussi, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l’aé