Au moins six civils ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi par des tirs de mortier contre un camp de déplacés installé près du palais présidentiel, dans la capitale somalienne Mogadiscio, ont rapporté lundi des témoins.
Les insurgés islamistes shebab ont revendiqué cette attaque, mais ils ont assuré que les projectiles avaient atteint la présidence somalienne et ils n'ont pas fait état de victimes civiles dans le camp de déplacés voisin, dans des messages postés sur leur compte twitter.
«Un père, une mère et deux de leurs enfants ont été tués par un tir de mortier contre leur abri, et un autre tir a tué deux autres civils. Nous ne savons même pas d'où ces tirs provenaient», a rapporté un des témoins interrogés par l'AFP, Abdiwahid Mohamed.
«Nous sommes en train d'enterrer les membres de la famille tués dans un cimetière non loin du camp», a ajouté ce témoin interrogé dans la matinée.
Versions contradictoires
Un responsable des services de sécurité gouvernementaux, le colonel Bare Mohamed, a confirmé le décès de «plusieurs civils» du camp de déplacés. «D'après ce que nous savons, il était minuit et les gens dormaient quand les projectiles ont commencé à tomber», a précisé cet officier.
«Au moins six projectiles sont tombés autour du camp et trois à l'intérieur», a rapporté un autre témoin, Muktar Ali. «Outre les morts, sept autres personnes ont été blessées», a-t-il ajouté.
Les islamistes shebab ont de leur côté affirmé qu'«une