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Libération
Rectificatif

Droit de réponse de Richard Labévière

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publié le 20 mars 2012 à 0h00

Votre article intitulé «Des réseaux français au service de la Syrie» et publié le 9 février 2012 comporte de graves inexactitudes. Contrairement à vos allégations, je ne fais partie d'aucun «réseau au service de la Syrie», ni d'aucune structure militante «propalestinienne», «antisioniste», ni d'aucunes autres équipes de «sites confidentiels». Au bénéfice d'une carte de presse professionnelle depuis trente ans, j'essaie de faire mon métier ; non pas «profil bas», mais comme chroniqueur régulier du mensuel Afrique Asie et collaborateur de plusieurs revues scientifiques, professionnelles et médias étrangers. Observant un libre arbitre déterminé dans la façon de pratiquer le métier d'informer et d'analyser les différents conflits proche et moyen-orientaux auxquels j'ai consacré une dizaine d'ouvrages, je n'ai jamais écrit, ni parlé d'«un complot auquel la Syrie serait confrontée». Le livre Quand la Syrie s'éveillera, coécrit avec le journaliste syrien Talal el-Hatrache, que vous citez, ne fait pas «la promotion du pays de Bachar al-Assad», c'est-à-dire de sa politique, mais constitue un essai de présentation et de compréhension de ce pays compliqué sur lequel la bibliographie française demeure très limitée. Par ailleurs, j'ai bien effectué une mission d'observation en Syrie du 2 au 15 décembre 2011. Celle-ci n'était pas «menée par une ancienne ministre», mais par le directeur du Centre fran