Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé ce jeudi qu'il y avait «un espoir» pour Florence Cassez, détenue au Mexique où elle purge une peine de 60 ans de prison, notamment pour enlèvements.
«Il y a un espoir puisque précisément les juges ont reconnu qu'il n'y avait pas eu un vrai procès», a dit le ministre sur Europe 1.
«Nous constatons que la justice mexicaine reconnaît qu'elle n'a pas eu un procès équitable, ce que nous pensions depuis longtemps. Il faut qu'elle puisse aujourd'hui avoir un traitement équitable et recouvrer sa liberté car il y a beaucoup de raisons de penser qu'elle est innocente», a-t-il ajouté.
«J'espère maintenant une nouvelle décision soit de la Cour suprême soit d'un tribunal», a-t-il dit.
La première chambre de la Cour suprême du Mexique a rejeté ce mercredi la proposition de libération immédiate de Florence Cassez, mais elle a nommé un nouveau rapporteur chargé de lui présenter une proposition susceptible de dégager une majorité sur l'issue à donner à ce dossier.
Deux juges se sont prononcés en faveur de la libération de la Française, deux en faveur d'un procès en révision et un contre.
Selon son avocat français, Me Frank Berton, quatre magistrats de la plus haute cour de justice du pays ont estimé qu'elle avait eu un procès tronqué.
Arrêtée en décembre 2005 et accusée d'enlèvements, délinquance organ