Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté jeudi une résolution déposée par les Etats-Unis exhortant le Sri Lanka à poursuivre les auteurs présumés de crimes de guerre lors du conflit contre les Tigres de libération de l'Eelam Tamoul (LTTE) qui s'est achevé en mai 2009.
La résolution, adoptée par 24 voix pour, 15 contre et 8 abstentions, a reçu le soutien de l'Union européenne, du Nigeria mais aussi de l'Inde, pourtant allié traditionnel du Sri Lanka.
«Le plus affligeant» est de voir «que le vote au Conseil des droits de l'homme est désormais déterminé (...) par des alliances stratégiques et des questions de politique interne», a réagi depuis Genève le ministre des Affaires étrangères sri-lankais, G. L. Peiris.
A Washington, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a en revanche salué le vote du Conseil.
«Les Etats-Unis, de concert avec la communauté internationale, ont envoyé un signal fort» pour dire que «le Sri Lanka ne pourra atteindre une paix durable qu'à travers une véritable réconciliation et l'établissement des responsabilités», a-t-elle relevé dans une déclaration écrite.
«La communauté internationale se tient prête à l'aider», a-t-elle ajouté.
A Genève, l'ambassadrice américaine Eileen Chamberlain Donahue a déploré l'absence de mesures destinées à rendre des com