Le sort de la Française Florence Cassez, condamnée à soixante ans de prison au Mexique pour enlèvements, association de malfaiteurs et détention d'armes, reste suspendu aux cinq juges de la Cour suprême qui ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur son cas mercredi. «Florence Cassez ne sort pas de prison… pour le moment», titrait hier le journal Milenio, laissant entendre que le destin de la jeune femme âgée de 37 ans n'était peut-être pas de passer sa vie derrière les barreaux.

Trancher. A la sortie de la Cour suprême mercredi, et dans les colonnes de la presse hier, l'hypothèse la plus évoquée était qu'elle bénéficierait d'un nouveau procès dans les prochains mois. Trois juges sur cinq ont en effet estimé qu'il fallait révoquer la sentence de soixante ans de prison. Là où ils ne sont pas tombés d'accord, c'est sur l'effet que devait avoir cette mesure : ordonner un nouveau procès ou la libérer.

Le dossier Cassez est désormais tributaire d’une éventuelle négociation entre les cinq magistrats. Il a atterri dans les mains de la juge Olga Sánchez, qui est chargée de préparer un nouveau projet de résolution capable de recueillir au moins trois votes favorables. La juge Sánchez pourrait proposer de renvoyer le dossier au tribunal collégial, qui avait prononcé la confirmation de la peine de soixante ans en cassation l’année dernière, et lui ordonner de dicter une nouvelle sentence.

La Cour suprême dispose d'un délai d'un an pour trancher à nouveau sur c