Les deux grandes formations grecques, les partis socialiste et conservateur, ont annoncé leur intention de réduire les coûts de leur prochaine campagne électorale en raison de la récession et des plans d'austérité frappant leur pays.
«Nous essayerons d'éliminer les coûts d'impression (...) Il n'y aura pas d'affiches, nous ne voulons pas salir les villes», a affirmé mardi à la presse la porte-parole du parti socialiste Pasok, Fofi Gennimata.
Le rival du Pasok, le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie, avait indiqué dès lundi que sa campagne respecterait les «difficultés» qu'affrontent les millions de citoyens grecs.
«La crise économique et les difficultés auxquelles font face les citoyens réclament un ajustement des activités de campagne des partis», avait souligné le parti conservateur dans un communiqué en précisant notamment qu'il n'ouvrira pas de «centres électoraux» et se contentera d'utiliser ses locaux habituels.
Les élections législatives, prévues normalement en 2013, devraient être avancées à début mai. Aucune date officielle n'a encore été fixée mais la date du 6 mai prochain parait être le scénario le plus probable.
Le parti de la Nouvelle Démocratie et le Pasok se sont succédé au pouvoir depuis la restauration de la démocratie en Grèce en 1974. Ces deux partis dépensent habituellement des montants très importants pour leur campagne électorale.
Bien que financés chaque année par des subventions de l'Etat, les deux