Total met en oeuvre deux actions «en parallèle» pour stopper la fuite de gaz sur sa plate-forme du champ d'Elgin en mer du Nord, a indiqué vendredi un responsable du groupe français lors de sa première conférence de presse, 5 jours après l'incident, à Aberdeen (Ecosse).
«Nous avons lancé deux actions principales qui progressent en parallèle, la première vise à étouffer le puit à partir d'une base flottante, la seconde consiste à forer deux puits de dérivation» a indiqué Philippe Guys, directeur de la branche exploration au Royaume-Uni.
Dans les deux cas, il s'agit d'arrêter la fuite, la première directement, en injectant des boues à haute densité, si les conditions de sécurité permettent d'approcher la plate-forme. A défaut, deux puits de dérivation seront forés pour soulager la pression du gaz et permettre l'injection des boues pour sceller le puits.
«Pour cela, nous avons suspendu les opérations de deux de nos appareils de forage pour les rendre disponibles, pour travailler sur les puits de dérivation», a-t-il précisé.
Problèmes détectés fin février
La fuite prend son origine environ 1 500 mètres au dessus du réservoir principal en activité à 5 500 mètres au dessous du niveau de la mer, soit à 4 000 m de profondeur, a-t-il précisé. Le gaz à haute pression s'échappe au niveau de la plate-forme.
Le danger serait que ce gaz, qui se répand en mer s