Le régime syrien, qui réprime dans le sang la contestation depuis plus d'un an, a annoncé la fin de ses opérations militaires jeudi matin, jour de l'ultimatum fixé par le plan Annan pour un cessez-le-feu, tout en prévenant que ses forces répondraient à toute attaque «terroriste».
Accusé à plusieurs reprises par la communauté internationale de ne pas tenir ses engagements, Damas sera mis à l'épreuve jeudi à 6 heures locales.
«Après que nos forces armées ont mené à bien leur mission de combattre les actions criminelles des groupes terroristes et d'affirmer le contrôle de l'Etat, elles décident de mettre fin à cette mission à partir de jeudi matin», a indiqué un responsable du ministère de la Défense.
Il a toutefois précisé que l'armée resterait prête «à répondre à toute agression des groupes terroristes armés», en référence aux rebelles qui doivent eux aussi faire taire leurs armes jeudi. Les insurgés ont déjà affirmé à plusieurs reprises qu'ils respecteraient les délais fixés par le plan.
Au même moment, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan a annoncé avoir reçu une lettre du régime faisant état du même engagement.
Lassitude
La Russie, grande alliée du régime de Bachar al-Assad, a dit prendre acte de la promesse de Damas, estimant que c'était désormais «au tour de l'opposition armée» de se conformer au cessez-le-feu.
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