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Libération

Le Conseil de sécurité de l'ONU autorise l'envoi d'observateurs en Syrie

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publié le 13 avril 2012 à 21h10
(mis à jour le 15 avril 2012 à 14h26)

Le cessez-le-feu en Syrie a été de nouveau mis à mal dimanche par de violents bombardements de Homs, le jour de l'arrivée prévue des premiers observateurs de l'ONU conformément à la première résolution du Conseil de sécurité après 13 mois de crise.

Les forces gouvernementales ont tué quatre civils, dont trois à Homs, visée par le plus violent bombardement depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 12 avril, renforçant les doutes des Occidentaux sur la volonté du régime de renoncer à la répression. Le quartier rebelle de Khaldiyé à Homs a été le plus touché "avec en moyenne trois obus par minute", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Le dictateur se moque de Kofi Annan et de l'ONU", commentaient des militants sur une vidéo montrant selon eux le bombardement du quartier, en référence au plan de sortie de crise de M. Annan, l'émissaire de la Ligue arabe et des Nations unies.

Les forces gouvernementales bombardaient également une localité rebelle dans la province d'Idelb (nord-ouest) et ont combattu à l'aube des insurgés dans la province d'Alep (nord), selon l'OSDH, précisant qu'un civil avait été tué par les "chabbihas", milices pro-régime, dans la province de Hama (centre).

Le cessez-le-feu a été fragilisé dès sa mise en application par des violences qui ont déjà coûté la vie à au moins 32 personnes, mais ce bilan reste très en-deçà des dizaines de morts quotidiens ces derniers mois.

La poursuite des hostilités rend néanmoins périlleuse la mis