Cinquante-huit militants étrangers de l’opération «Bienvenue en Palestine» étaient en instance d’expulsion d’Israël lundi, a-t-on indiqué de sources officielles israéliennes.
Un total de 79 militants de la cause palestinienne se sont vu refuser l’accès au territoire israélien ce week-end pour une période de cinq ans, dont 21 ont déjà été renvoyés dans leur pays de départ.
Cinquante-huit personnes qui ont refusé de repartir, parmi lesquelles 43 Français, ont été placées en rétention près de Tel-Aviv, à l’exception de deux, détenues dans les services de l’immigration à l’aéroport international Ben Gourion, a précisé le ministère de l’Intérieur.
Selon la porte-parole des services de l’immigration israéliens, une dizaine de militants devaient être expulsés dans l’après-midi.
Dans un communiqué, les organisateurs français de l'opération «Bienvenue en Palestine» ont annoncé que la cinquantaine de participants encore en Israël «entamaient une grève de la faim, en solidarité avec la journée des prisonniers palestiniens du mardi 17 avril d'une part, et pour exiger à nouveau leur droit élémentaire à circuler librement vers la Cisjordanie occupée, notamment vers Bethléem».
Selon Olivia Zémor, l'une des organisatrices françaises, «les mesures draconiennes prises par le gouvernement et les services secrets israéliens pour empêcher le millier de volontaires de rejoindre la Palestine se sont transformées en désastre diplomatique et politique pour (le Premier ministre Benjamin) Neta