Les troupes gouvernementales bombardaient mardi des localités de la province de Deraa (sud) et des quartiers de Homs (centre), au deuxième jour de la mission des observateurs de l'ONU chargés d'évaluer le cessez-le-feu, a rapporté une ONG.
Dans la province de Deraa, au moins deux civils ont été tués et des dizaines d'autres ont été blessés dans les bombardements sur la localité de Basr al-Harir que les forces gouvernementales «tentent de mettre au pas», a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Depuis l'aube, cette localité et la région d'al-Loujat où se barricadent des centaines de déserteurs, sont visés par des «tirs à la mitrailleuse lourde et des bombardements», selon l'OSDH et les comités locaux de coordination (LCC), qui animent la mobilisation sur le terrain.
Dans la ville de Homs, les quartiers al-Khaldiyé et Bayada étaient également bombardés depuis mardi matin, a indiqué l'ONG, précisant que 30% de cette ville échappait encore au contrôle de l'armée.
Trente-cinq morts lundi
Ces derniers mois, Homs, surnommée par les militants la «capitale de la révolution», a subi de violents bombardements, en particulier sur le quartier symbole de Baba Amr, repris par l'armée le 1er mars au terme d'un mois de pilonnage destructeur.
Lundi, les violences ont fait 35 morts en Syrie, dont onze soldats, dans des bombardements et des combats entre déserteurs et soldats, selon un décompte de l'OSDH.
Les six premiers observateurs de l'ONU sont arrivés dimanche dans le cad