La commission électorale égyptienne a confirmé ce mardi sa décision d’exclure dix candidats à la présidentielle de mai, écartant définitivement trois des principaux postulants, l’ancien vice-président Omar Souleimane et les islamistes Khairat al-Chater et Hazem Abou Ismaïl.
Ces disqualifications bouleversent le paysage politique à cinq semaines du premier tour les 23 et 24 mai.
«La commission a rejeté tous les appels présentés par les dix (candidats) écartés», sur 23 personnes ayant fait acte de candidature, a rapporté l'agence officielle Mena.
Parmi les candidats restant en lice figurent l’ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa, l’ex-membre des Frères musulmans Abdelmoneim Aboul Foutouh et le dernier chef de gouvernement de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq.
Irrégularités
La commission électorale avait annoncé samedi avoir écarté les dix hommes en raison d’irrégularités dans leurs dossiers de candidature.
«Mon exclusion de la course à la présidentielle (...) est la preuve que Moubarak est toujours au pouvoir. Nous poursuivrons notre lutte pacifique pour finir notre révolution inachevée», a réagi le candidat malheureux des Frères musulmans, Khairat al-Chater, cité par le compte Twitter de la confrérie.
Les Frères avaient toutefois anticipé la décision en présentant un candidat «alternatif», le président de leur formation politique, le Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) Mohammed Morsi. La confrérie islamiste, première force politique du pays, reste donc dans la co