Les forces syriennes ont lancé jeudi un assaut sur Deir Ezzor et bombardé Qousseir, tandis que des combats opposaient soldats et rebelles dans plusieurs régions, malgré le cessez-le-feu, selon une ONG.
Ce cessez-le-feu est entré en vigueur il y a une semaine, le 12 avril, en application du plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan, mais la répression menée par les forces du régime s’est poursuivie de même que les attaques des rebelles, même si le nombre des victimes a diminué.
Plus de 100 personnes ont péri depuis l’instauration de cette trêve violée quotidiennement par les troupes gouvernementales et malgré la présence des observateurs internationaux, au travail depuis lundi, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Jeudi encore, un civil a péri à Deir Ezzor, dans l'Est, selon l'ONG. « Un civil a été tué et trois autres blessés lors d'un assaut des forces gouvernementales sur le quartier al-Tob à Deir Ezzor et des combats ont maintenant lieu entre soldats et déserteurs », a-t-elle affirmé dans un communiqué.
«Toutes les cinq minutes, un obus de mortier»
Dans le centre du pays, des explosions et des tirs ont été entendus dans plusieurs quartiers du vieux Homs qui échappe toujours au contrôle du régime et l’armée a mené des perquisitions dans la ville proche de Qousseir, selon l’ONG.
« Toutes les cinq minutes, un obus de mortier tombe sur Qousseir », a précisé l'OSDH.
A Deraa, berceau de la contestation dans le Sud, des combats opposaient également soldats et déserteurs, selon l’ON