Le secrétaire général de l'ONU a recommandé jeudi au Conseil de sécurité d'autoriser une mission de 300 observateurs en Syrie « pour une période initiale de trois mois ».
Dans une lettre au Conseil, Ban Ki-Moon estime qu'il y a « une chance de progrès » en Syrie bien que la cessation des hostilités soit « clairement incomplète ».
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui s'est déclarée préoccupée par la poursuite des violences, a indiqué que de « nouvelles mesures » seraient prises si le président Bachar al-Assad « gâchait la dernière chance » que représente l'application du plan de l'émissaire international Kofi Annan.
Six jours après l'instauration du cessez-le-feu, des diplomates à l'ONU avaient estimé que les conditions pour que les observateurs puissent faire leur travail n'étaient toujours pas remplies, après que les Affaires étrangères syriennes ont assuré qu'autorités et observateurs étaient d'accord sur « 90% » des points du protocole encadrant cette mission.
Cessation des hostilités
La résolution adoptée samedi par le Conseil de sécurité de l’ONU exige notamment que le régime laisse circuler sans entrave les observateurs et n’interfère pas dans leurs communications.
La cessation des hostilités est également une condition préalable, mais elle n'était pas respectée sur le terrain selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qui a recensé 14 morts.
Le Conseil de sécurité devait recevoir une lettre du chef de l’ONU Ban Ki-m