Les Etats-Unis plaident en faveur de «mesures plus sévères» contre le régime d’Al-Assad pour faire respecter le plan de Kofi Annan, a déclaré Hillary Clinton au cours d’une réunion à Paris sur la question syrienne.
Un peu plus tôt, le président Sarkozy avait affirmé : «Nous refusons l'impuissance» pour justifier cette réunion. Une quinzaine de ministres des Affaires étrangères occidentaux et arabes, dont le ministre turc Ahmet Davutoglu, ont fait le déplacement.
Observateurs. Ils comptent bien montrer leur fermeté à l'égard de Damas qui ne semble toujours pas disposé à respecter le cessez-le-feu du 12 avril. Seules la Russie et la Chine ont décliné l'invitation au nom de la non-ingérence, dénonçant «le caractère unilatéral» de la réunion. Pour autant, Nicolas Sarkozy a jugé que l'isolement de ces deux pays sur le dossier syrien «ne durera pas» compte tenu de l'entente arabo-occidentale. «L'opposition a rempli ses obligations au titre du plan Annan. […] On ne peut pas en dire autant du régime syrien : il poursuit sans vergogne la répression qui a fait des dizaines de morts depuis la date prévue pour l'entrée en vigueur du cessez-le-feu», a déclaré Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, au début de la réunion. Hier encore, les forces syriennes ont poursuivi leur offensive meurtrière, notamment dans la ville de Deir Ezzor et dans les provinces de Homs, Damas et Deraa.
L'envoi d'une mission préliminaire d'une di