L'essentiel
- Alain Juppé, chef de la diplomatie française, a annoncé qu'une nouvelle résolution allait être déposée devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
- Le régime a signé ce jeudi un accord sur la mission des observateurs de l'ONU mais continue de contrevenir au cessez-le-feu mis en place il y a une semaine par le plan de Kofi Annan.
- Le chef de l’ONU Ban Ki-moon, voyant « une chance de progrès », a recommandé l’envoi d’une équipe élargie de 300 observateurs dans le pays, malgré les «risques».
- Le Quai d’Orsay accueille une réunion de plusieurs ministres des Affaires étrangères pour faire pression sur le régime syrien.
Ban Ki-moon demande une «opération humanitaire de grande ampleur»
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé ce jeudi au gouvernement syrien d'accorder une «totale liberté de mouvement» aux observateurs de l'ONU et de faciliter une «opération humanitaire de grande ampleur» pour secourir la population.
Rappelant sa recommandation de déployer 300 observateurs, il souligne que «cette décision n'est pas sans risques» mais contribuera à une paix et un règlement politique en Syrie. La situation humanitaire est «inacceptable» et nécessite «une opération humanitaire de grande ampleur pour aider la population».
La Syrie donne son accord à la mission des observateurs
Le gouvernement de Bachar al-Assad a signé, ce jeudi, un accord préliminaire sur le protocole encadrant le travail des observateurs dépêchés par l'ONU pour surveiller le cessez-le-feu, mis à mal en pratique depuis son entrée en vigueur, il y a une semaine.
Le vice-ministre syrien de