Après les musées gratuits, les bus à impériale, Buckingham Palace et le shopping dans les boutiques de luxe, Londres offre une nouvelle attraction aux touristes étrangers : le divorce. Mais la capitale britannique attire surtout un type de candidats, ou plutôt candidates, à la rupture : les riches, voire très, très riches «femmes de…». Mariées à des banquiers, des oligarques ou des chanteurs milliardaires, elles veulent «réussir» leur divorce en faisant appel aux tribunaux de Sa Majesté. Elles trouvent leur compte dans le régime fiscal avantageux et les lois flexibles sur la famille. Aucun régime particulier de division des biens matrimoniaux n'est inscrit dans la législation pour déterminer «qui récupère quoi» : la décision appartient au juge. Ce qui signifie que, bien souvent, le membre du couple dans la position financière la moins favorable - la plupart du temps l'épouse - s'en sort souvent mieux que dans son pays d'origine. Il suffit de résider six mois durant au Royaume-Uni pour pouvoir y divorcer comme le veut la loi britannique. Selon des statistiques révélées par le Times, sur les 154 000 divorces comptabilisés en Angleterre et au pays de Galles chaque année, 24 000 sont effectués par des ressortissants étrangers, soit un sixième.
«Si la femme a été habituée dans une relation à un certain niveau de vie, il faut faire en sorte que cela ne change pas après le divorce», explique James Pirrie, avocat au cabinet Family Law in Partnership. Si madame, qui