Les violences redoublent d’intensité en Syrie malgré la présence d’observateurs de l’ONU qui se sont rendus ce mardi dans plusieurs villes du pays, dont Hama (centre) où plus de 30 civils ont été tués la veille par les forces du régime.
La journée de lundi, avec 59 morts, dont 31 civils à Hama, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), a été la plus meurtrière depuis l’entrée en vigueur le 12 avril d’un cessez-le-feu violé quotidiennement.
Une équipe avancée d’observateurs circule depuis le 16 avril dans les villes touchées par la répression de la contestation, préparant le terrain aux 300 observateurs internationaux qui doivent être déployés à partir de la semaine prochaine.
Surveiller
Ils sont chargés de surveiller le cessez-le-feu prévu dans le cadre d’un plan de sortie de crise proposé par l'émissaire international Kofi Annan, et d’aider à en faire appliquer les autres points: retour de l’armée dans les casernes, libération des détenus politiques, ouverture d’un dialogue politique entre pouvoir et opposition.
Selon un responsable de l'équipe de l’ONU, Neeraj Singh, onze Casques bleus sont sur le terrain, dont deux basés à Homs (centre), ville symbole de la répression.
Des observateurs se sont rendus mardi à Hama, pour la seconde fois en trois jours, selon l'OSDH. Une vidéo mise en ligne montre au moins quatre Casques bleu entourés par des militants «inspectant» le quartier Machaa al-Arbaïne dans cette ville.
Militaires abattus
Selon une ONG basée au Caire, neuf militants y ont été