Trente-quatre personnes ont encore péri lundi dans des violences en Syrie, où 300 observateurs internationaux seront déployés à partir de la semaine prochaine pour surveiller un cessez-le-feu sérieusement compromis.
En dépit de la trêve entrée officiellement en vigueur le 12 avril, 28 civils ont été tués à Hama (centre) par les troupes du régime, un autre près de Damas, et cinq soldats dans les régions de Deraa (sud) et de Hama, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
C’est la première fois qu’un nombre aussi important de civils tués est recensé dans une même ville depuis l’instauration du cessez-le-feu.
De son côté, l'agence officielle Sana a fait état de quatre morts, dont trois soldats, à Deraa et Hama, tués par des «terroristes», auquel le régime assimile rebelles et opposants depuis le début de la révolte en mars 2011.
Pour Abou Omar, militant à Damas, la mission de l'ONU, qui compte pour le moment moins d'une dizaine de Casques bleus, est un échec parce que «les observateurs coordonnent leurs mouvements uniquement avec les autorités et ne travaillent pas avec le peuple sur le terrain».
Plusieurs militants ont ainsi affirmé que durant leur tournée lundi dans plusieurs villes de la région de Damas, les Casques bleus avaient refusé de suivre les habitants qui voulaient leur montrer les lieux où ils accusent le régime de cacher ses chars.
«Si (la mission de l'ONU) consiste à donner plus de temps au meurtrier Bachar (al-Assad), nous pouvons