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Le Mali se dote d'un gouvernement de transition

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L'astrophysicien malien Cheick Modibo Diarra, nommé Premier ministre de transition du Mali le 17 avril 2012, photographié à Paris le 13 octobre 2004 (Photo Maximilien Lamy. AFP)
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publié le 25 avril 2012 à 15h43

Le nouveau Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, a formé mercredi un gouvernement resserré, composé en grande partie de techniciens et de militaires, qui aura la difficile mission de tenter de ramener la paix dans le Nord du pays occupé par des groupes armés.

Ce gouvernement, nommé par décret du président par intérim Dioncounda Traoré et de M. Diarra, comprend vingt-quatre ministres, dont trois militaires proches de la junte qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré (ATT) le 22 mars, et trois femmes, dont l’une est originaire du Nord. Les autres sont essentiellement des techniciens peu connus du sérail politique malien.

Sadio Lamine Sow, seul ministre d’Etat, chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a la particularité d'être proche du président burkinabé Blaise Compaoré dont il était jusqu’ici un des conseillers spéciaux. Il vivait à Ouagadougou depuis plusieurs années.

Le président Compaoré joue un rôle majeur en Afrique de l’Ouest, en particulier comme médiateur dans la crise malienne et dans les négociations pour la libération d’otages occidentaux enlevés par des groupes islamistes armés, dont Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) qui en retient neuf, dont six Français.

Les trois militaires proches de l’ex-junte ont été nommés à la Défense, l’Administration territoriale (Intér