Après la réforme de Barack Obama sur la santé, la Cour suprême des Etats-Unis examine ce mercredi un autre motif de division entre le gouvernement fédéral et les Etats : la lutte contre l’immigration clandestine, avec une loi de l’Arizona de contrôle au faciès.
Comme pour la loi sur l’assurance-maladie, la plus haute juridiction rendra sa décision en juin, à quatre mois de la présidentielle américaine et, tout comme dans le cas de la réforme chère au président Obama, les experts s’attendent à ce que l’issue du débat pèse sur les résultats du scrutin où Barack Obama remet son mandat en jeu.
Cette fois, la cour, à majorité conservatrice, devra déterminer si les Etats américains peuvent mettre en place leur propre politique d’immigration ou si le gouvernement fédéral a autorité exclusive dans ce domaine en vertu de la Constitution.
En question, une loi entrée en vigueur en juillet 2010 en Arizona, Etat du Sud-Ouest qui compte 400 000 sans-papiers, selon le Pew Hispanic Center.
Le gouvernement Obama l’a immédiatement contestée en justice et obtenu que le texte soit purgé de ses quatre dispositions controversées : le contrôle, même sans motif, du statut migratoire de toute personne soupçonnée d'être illégalement aux Etats-Unis; l’obligation pour tout immigré de pouvoir présenter des papiers à tout moment; l’interdiction de travailler ou de rechercher un emploi en l’absence de papiers; et l’arrestation sans mandat de tout individu suspecté d'être clandestin.
«La loi est très dracon