Un homme d'affaires syrien vivant en Arabie saoudite, Nofal Dawalibi, a annoncé jeudi à Paris la création d'«un gouvernement de transition pour répondre aux besoins de l'opposition en Syrie».
«La situation en Syrie s'aggrave de jour en jour. Le chaos va en augmentant», a déclaré cet homme d'affaires au cours d'une conférence de presse organisée dans un grand hôtel parisien.
«Nous avons décidé de remplacer les structures existantes par une structure purement exécutive qui coordonne les opérations des divisions combattantes pour la liberté et suit la volonté du peuple syrien souverain», a-t-il précisé.
Nofal Dawalibi n’a pas précisé de quelle manière cette nouvelle structure allait articuler son action avec le Conseil national syrien (CNS), présidé par l’universitaire Burhan Ghalioun et qui est considéré comme l’instance politique la plus représentative de l’opposition syrienne.
Dans le domaine militaire, l’opposition armée au régime de Bachar al-Assad s’organise autour de l’Armée syrienne libre (ASL).
Les membres du CNS et de l'ASL sont «nombreux à appuyer notre gouvernement», a dit Nofal Dawalibi. D'autres sont victimes «de pressions», a-t-il ajouté.
«Malheureusement le CNS, qui a choisi un organe législatif alors que nous c'est un corps exécutif, n'a pas pu prouver que sa structure représente le peuple syrien et la révolution», a-t-il ajouté.
Nofal Dawalibi est le fils d’un ancien Premier ministre syrien, Maarouf Dawalibi, dern