Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté Damas à retirer «sans délai» les chars des villes syriennes où ils se trouvent encore en violation du plan Annan, les militants pro-démocratie appelant à un nouveau vendredi de mobilisation.
Le plan de l'émissaire international Kofi Annan prévoyait ce retrait 48 heures avant le cessez-le-feu, mais plus de deux semaines après l'instauration de cette trêve constamment violée, l'armée est toujours déployée dans les villes «en contradiction avec les engagements» de Damas, a souligné Ban Ki-moon.
Cette présence «signalée par les observateurs de l'ONU» a «profondément troublé» Ban Ki-moon qui a exigé du régime du président Bachar al-Assad qu'il «respecte ses engagements sans délai».
Pour son deuxième vendredi en Syrie, journée traditionnelle de mobilisation dans le pays, l'équipe restreinte des observateurs a prévu des visites dans plusieurs localités, selon un porte-parole de l’ONU, Neeraj Singh, qui n’a pas précisé lesquelles.
La semaine précédente, les observateurs avaient refusé d'assister à des manifestations, redoutant que leur «présence ne soit utilisée» pour favoriser «une escalade» des violences.
Avant les défilés qui doivent débuter à l'issue de la prière musulmane hebdomadaire de la mi-journée, l'opposant et militant syrien Walid al-Bounni, basé au Caire, a affirmé à l'AFP que «le régime syrien ne peut pas appliquer le plan Annan», qui prévoit aussi la liberté de ma