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Libération

Pas de revendication en Ukraine après la série d'explosions

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publié le 28 avril 2012 à 11h07

Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch se rend samedi à Dnipropetrovsk, théâtre d’explosions mystérieuses à six semaines de l’Euro 2012 de foot et au moment où le pays est sous la pression de l’Occident, indigné par le sort de l’opposante Ioulia Timochenko.

Le nouveau procès de l'opposante, emprisonnée à Kharkiv (est), a d'ailleurs été reporté samedi au 21 mai. Le juge a estimé «impossible» de la juger en son absence, Mme Timochenko arguant de son mauvais état de santé pour refuser de comparaître.

Les quatre explosions successives de vendredi dans un quartier du centre-ville de Dnipropetrovsk (centre-est) ont fait entre 26 et 30 blessés, selon deux bilans séparés dressés samedi par le ministère des Situations d’urgence et de la Santé.

Le président Ianoukovitch, qui a qualifié la veille ces explosions de «défi lancé au pays entier», est attendu sur place vers 09H00 GMT, alors qu'aucune revendication n'a été transmise aux autorités.

M. Ianoukovitch visitera les cliniques où 22 personnes sont hospitalisées dont quatre dans un état grave, puis présidera une réunion avec les dirigeants des forces de l’ordre.

Le parquet ukrainien a ouvert vendredi une enquête pour «terrorisme» après ces attentats qui mettent le pays, même si Dnipropetrovsk n'accueille aucun match de foot, face à un défi sécuritaire à six semaines de l'ouverture de l'Euro-2012 co-organisé par l'Ukraine et la Pologne.

Certains responsables se montraient cependant moins catégoriques quant à l