Des attentats meurtriers ont visé lundi les forces de sécurité à Idlib (nord-ouest), au lendemain de l’arrivée du général norvégien Robert Mood, chef de la mission d’observation de l’ONU en Syrie, où les violences ont fait au moins 70 morts ce week-end.
«Plus de 20 personnes, en majorité des membres des forces de sécurité, ont péri dans de fortes explosions qui ont secoué la ville d'Idleb et visaient des centres de sécurité de la ville», a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La télévision d'Etat a pour sa part annoncé un bilan de huit morts et des dizaines de blessés parmi les civils et les forces de l'ordre dans «deux explosions terroristes».
Vers 15h30 locales (14h30 en France), une troisième explosion a touché Idlib, faisant des blessés dans le quartier de l’Université, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
La télévision d'Etat a diffusé des images de restes humains et des taches de sang, autour d'un tracteur, ainsi que des immeuble résidentiels endommagés et des habitants hurlant : «C'est ça la liberté qu'ils demandent? Où est la liberté?», s'en prenant à l'Arabie saoudite et au Qatar, qui ont appelé à armer les rebelles en Syrie.
Certains scandaient «Dieu, la Syrie, Bachar et c'est tout!», en soutien au président Bachar al-Assad, qui ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation dans le pays et affirme lutter contre des «bandes terroristes armées».
«On ne veut pas des observateur