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Libération

Deuxième semaine de grève de la faim pour les détenus palestiniens

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Une Palestinienne tient un portrait de son fils emprisonné en Israël, en signe de solidarité avec les détenus grévistes de la faim, lors d'un rassemblement à Gaza le 30 avril 2012. (Photo Mohammed Salem. Reuters)
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publié le 30 avril 2012 à 18h03

Près d’un tiers des Palestiniens détenus par Israël étaient en grève de la faim lundi, alors que ce mouvement collectif entrait dans sa deuxième semaine, a-t-on appris de sources concordantes.

Des responsables palestiniens ont fait état de 2 000 grévistes de la faim sur près de 4 700 détenus, tandis que la porte-parole de l’administration pénitentiaire israélienne Sivan Weizman a indiqué à l’AFP que 1 450 prisonniers y participaient.

«Il y a des contacts entre l'Autorité palestinienne et Israël, ainsi que des pays arabes et de l'Union européenne avec Israël, pour trouver un moyen d'arrêter la grève de la faim», a déclaré à l'AFP le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë.

«Mais jusqu'à présent, nous n'avons pas de réponse», a-t-il ajouté.

L'ONG Médecins pour les droits de l'Homme-Israël (PHR-Israël) a prévenu lundi que deux des grévistes de la faim, Bilal Diab et Thaër Halahla - accusés d'être liés au mouvement radical Jihad islamique - qui ont cessé de s'alimenter il y a 62 jours «étaient en danger de mort, demandant leur transfert immédiat dans un hôpital civil».

L'organisation, dont un médecin a visité les deux hommes dimanche, a accusé dans un communiqué l'administration pénitentiaire «d'empêcher les grévistes de la faim en détention administrative d'avoir accès à un traitement médical, afin de briser leur protestation non violente».

Des discussions sont en cours entre l’administration pénitentiaire et les détenus, représentés par