Le journaliste français Roméo Langlois, porté disparu en Colombie samedi au milieu de combats impliquant les Farc, a vraisemblablement été pris en otage. Le président Juan Manuel Santos a levé lundi soir les doutes entourant sa disparition, en assurant que «tout indique» que journaliste français a été enlevé par la rébellion des Farc.
Des «indices très clairs» révèlent «que le journaliste français est détenu par les Farc (...) aujourd'hui tous les éléments nous indiquent qu'il est aux mains» de cette rébellion, a affirmé sans plus de précisions le président colombien à la presse convoquée au palais présidentiel de Bogota.
L’incertitude demeurait jusqu'à présent sur le sort de Roméo Langlois, le ministre de la Défense ayant admis lundi ne pas détenir d’information sur un éventuel enlèvement du journaliste par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes). Le mouvement a en outre officiellement renoncé aux enlèvements contre rançon fin février.
Le journaliste de France 24, âgé de 35 ans, a disparu samedi alors que les militaires qu’il accompagnait pour un reportage sur la lutte contre le trafic de drogue dans le département de Caqueta (sud) ont été pris sous le feu d’un groupe décrit par les autorités comme appartenant aux Farc.
Roméo Langlois a été blessé au bras dans l’accrochage, sel