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Libération

Les chefs des Farc n'ont pas confirmé détenir Roméo Langlois, selon l'armée

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Des soldats colombiens contrôlent un motard dans la région de La Montanita, province de Florencia, non loin de l'endroit où trois militaires et un policiers ont été tués et le journaliste français Roméo Langlois enlevé le 28 avril. (Photo John Vizcaino. Reuters)
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publié le 3 mai 2012 à 16h41

L'armée colombienne a précisé jeudi que la direction nationale des Farc n'avait pas encore validé le message signé par une unité régionale de la guérilla revendiquant la capture du journaliste français Roméo Langlois.

Un message, signé du «Front 15» des Farc, une unité active dans le département de Caqueta (Sud) où a disparu le 28 avril Roméo Langlois, affirme que ce dernier est leur «prisonnier de guerre».

«Nous pensons que ce message est authentique mais nous ne pouvons pas l'authentifier ou le valider nous-même. C'est à la direction des Farc de le faire et pour l'instant ils ne l'ont pas fait», a indiqué à l'AFP le général Javier Rey, commandant de l'armée de l'air à Florencia, capitale du département de Caqueta.

Le responsable militaire a réaffirmé qu’il ne voyait pas d’autres possibilités que la capture du correspondant de la chaîne France 24 par cette unité des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

«Cette version est la plus crédible. Si Roméo n'est pas avec nous, ni dans un hôpital et que nous n'avons pas retrouvé son corps, cela veut dire qu'ils le détiennent», a-t-il affirmé.

Roméo Langlois a disparu après que la brigade militaire qu’il accompagnait pour un reportage eut été attaquée par des rebelles auxquels le journaliste s’est livré en se présentant comme civil.

Le général colombien a également déclaré que les vols