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Libération

Grèce: les partis de gouvernement s'effondrent, la gauche radicale réalise une percée

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publié le 6 mai 2012 à 18h41
(mis à jour le 6 mai 2012 à 18h46)

Les deux partis pro-austérité grecs, le Pasok (socialiste) et la Nouvelle Démocratie (droite), qui gouvernaient ensemble au sein d’une coalition depuis novembre 2011 se sont effondrés lors des législatives dimanche, rassemblant entre 31 et 37% des voix contre 77,4% en 2009, selon des sondages sortie des urnes.

S’il se confirmait, cet effondrement rendrait quasi impossible la formation d’un gouvernement de coalition par ces deux partis pour poursuivre la politique de rigueur dictée par l’UE et le FMI.

Le scrutin a été dominé par la contestation de la politique d’austérité, donnant au petit parti de la gauche radicale Syriza entre 15,5 et 18,5% des voix, selon les mêmes sondages.

Le Syriza, actuellement quatrième force parlementaire derrière les communistes, est au coude à coude avec les socialistes du Pasok crédité d’un score compris entre 14 et 17% contre 44% aux dernières législatives de 2009.

Le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie, favori des élections, arrivé en tête avec un score plus que modeste de 17 à 20%, contre 33,4% en 2009. Un responsable de Nouvelle Démocratie a d’emblée revendiqué la première place.

«Ne considérons pas que le sondage sortie des urnes nous donnera les résultats finaux, cela va nous donner une image du paysage politique avant un affinement qui va se poursuivre dans la nuit», a cependant averti d’emblée le politologue Ilias Nikolakopoulos, sur la chaîne de télévision Mega.

Un appel à la prudence relayé très rapidement par la porte-parole des soc